samedi 24 novembre 2012

Jour 40. 19 novembre. Paris !


Nous partons pour Paris ! Il est temps de retourner la voiture et de redécouvrir la vie piétonnière et les transports collectifs. Les enfants sont tout excités de prendre le TGV.



Extrait du journal d’Adrien :
« On a pris un TGV. Quand on passait dans les tunnels nos oreilles bouchaient. Le voyage n’a pas été très long. »


Extrait du journal de Clément :
« Pendant le voyage j’ai lu plusieurs pages de mon livre qui a comme titre La Gaule romaine. Ce livre parle du temps où la Gaule (la France) a été envahi par les Romains. On a donc appelé ça la Gaule romaine, la Gaule devenue romaine. »

Une heure plus tard nous arrivons gare Montparnasse. Ouf, c’est étourdissant Paris, surtout dans le métro avec tous nos bagages !

Nous demeurons dans un tout petit appartement au sixième étage dans le 10e arrondissement (Métro Strasbourg-St-Denis). C’est très chouette et très bien situé.



Une fois débarrassés de nos bagages nous partons explorer un peu la ville, histoire de se dégourdir les jambes et de faire quelques provisions. Quelle énergie il y a dans cette ville !

Nous déambulons près des Halles (en rénovation majeure), et découvrons les rues piétonnières de Montorgueil-St-Denis. Les boulangeries, pâtisseries, café, fromageries, boucheries se côtoient dans une ambiance très agréable. Un marché Jean-Talon en plus simple. Nous célébrons la première soirée à Paris avec des opéras, des religieuses et de la tarte aux fraises à la crème !



Jour 39. 18 novembre. Les châteaux de la vallée de la Loire


Ah la la. Nous allons devoir visiter les châteaux de la Loire sous la pluie. Il pleut et il va pleuvoir toute la journée avec quelques petites accalmies.

Nous visitons un premier château, celui de Chenonceau. C’est dimanche, alors il y a beaucoup de monde. Le château est très impressionnant. Ici, nous sommes vraiment à l’époque de la Renaissance. Les châteaux ne servent plus à se protéger, mais à montrer sa richesse et son pouvoir.





  
Le château de Chenonceau a ceci de particulier qu’il est construit sur un ancien pont. Nous apprenons qu’il a d’ailleurs servi de passage pour des gens et de la marchandise lors de l’occupation de la France par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. La rive nord de la rivière Cher qu’il enjambe était sous occupation allemande alors que la rive sud ne l’était pas.






En après-midi, nous visitons le château du Clos Lucé à Amboise. Le château n’a rien à voir avec les grands châteaux de la Loire ; il est en fait bien modeste. Mais il impressionne beaucoup les enfants puisqu’il qu’il fut la dernière demeure de Leonard De Vinci.



Extrait du journal de Clément :
« (…) Après on est allé au domaine de Léonard de Vinci quand le roi François 1er l’a invité en France. Il y a fini une de ses plus célèbres œuvres, la Joconde. Il y a même fini sa vie. Léonard de Vinci était un grand peintre et un grand inventeur. »

Nous apercevons une esquisse (version non finale) de la Joconde. Léonard de Vinci aurait transportée sa peinture, depuis l’Italie, enroulée dans une sacoche, pour la terminer au Clos Lucé. Nous apprenons que François premier, qui habitait le château d’Amboise, était un grand admirateur de Léonard de Vinci. On raconte même qu’un tunnel reliait le château d’Amboise et le Clos Lucé et que le roi visitait son ami régulièrement pour discuter. Il aurait acheté la Joconde une fois le portrait terminé.


Au sous-sol du château se trouve une exposition sur le génie technique de Léonard de Vinci qui nous présente plusieurs de ses inventions. C’est fascinant. Chacun a son invention préférée.


Dans la cour du château, sous la pluie, nous retrouvons quelques-unes des inventions de Léonard de Vinci, mais cette fois en grandeur nature. Les enfants peuvent explorer et manipuler les diverses machines.




 Cette longue journée sous la pluie a beaucoup fatigué nos trois cocos !


mercredi 21 novembre 2012

Jour 38. 17 novembre. Départ pour Tours.


C’est le temps de quitter la Dordogne. Notre prochaine destination est la ville de Tours et les châteaux de la vallée de la Loire. Nous n’y resterons que deux nuits, le temps de voir quelques châteaux demain.

Après une longue route, nous arrivons à Tours. L’appartement est mignon et minuscule. On se croirait chez IKEA.

Nous sortons pour le « dîner » dans le vieux Tours à quelques pas de la maison. Nous sommes samedi soir et c’est très animé. Les rues piétonnières sont très jolies avec leurs maisons au style médiéval à pans de bois et torchis.

Après un bon petit repas au « Bouchon Tourangeau », nous rentrons à la maison.

Extrait du journal d’Adrien :
« À Tours je me suis acheté un chandail de foot 


Désolé, pas plus de photos aujourd'hui. Nous sommes sortis en soirée et il pleuvait un peu.

Jour 37. 16 novembre. La grotte de Lascaux et le Thot


Nous attendions tous cette journée en Dordogne avec impatience et nous l’avons gardée pour la fin : la visite des grottes de Lascaux II.

Extrait du journal de Clément :
« On l’appelle Lascaux II parce que la vraie grotte de Lascaux est fermée. Les visiteurs qui entraient dans la grotte apportaient du pollen et des bactéries et peu à peu de la mousse s’est formée sur les peintures. Pour les conserver on a dû fermer la grotte et pour enlever la mousse qui s’était déjà installée les scientifiques ont fabriqué une sorte de liquide pour enlever la mousse. »


Lascaux II est donc une reproduction au centimètre près de la section de la grotte la plus riche en peintures. On se croirait dans la vraie grotte. Ils ont tout reproduit, jusqu’à la température de la grotte. Ils ont utilisé les mêmes matériaux pour les dessins et ce qu’ils croient être les techniques de l’homme de Cro-Magnon.

Nous sommes très privilégiés. Non seulement nous visitons la grotte, ce qui est en soi incroyable, mais il n’y a personne ; nous sommes seuls avec notre guide.

Ce n’est qu’une reproduction, mais que c’est beau, émouvant. Toutes ces fresques qui couvrent presque la totalité des parois rocheuses et qui ont été dessinées il y a environ 17,000 ans. Malheureusement, nous ne pouvons vous en montrer davantage puisque les photos sont interdites. Notre guide nous permet une seule photo dans l’antichambre de la grotte (où se trouve un petit musée).


Pour se remettre de nos émotions, il n’y a rien comme un estomac bien rempli. Nous prenons le « déjeuner » à Montignac, le village tout à côté des grottes. Le soleil est encore chaud aujourd’hui et nous mangeons crêpes et magret de canard sur la terrasse avec vue sur la rivière.


Adrien ne mange pas tout son pain. Il se fait des réserves pour les canards qui nous attendent patiemment sur le bord de la rivière.


Extrait du journal d’Adrien :
« À Montignac, on a nourri des canards. Il y avait un canard qui ressemblait à une dinde. »

En après-midi, nous visitons le musée du Thot pour en apprendre davantage sur les peintures de Lascaux et la vie de l’homme de Cro-Magnon. Nous retrouvons certaines fresques de Lascaux II comme celle de la vache noire et d’autres inédites comme la seule représentant un humain, retrouvée au plus profond de la grotte.


Nous regardons quelques vidéos explicatives très élaborées sur le sens et la technique utilisés pour peindre les fresques. Celle sur le secret de la vache noire était fort intéressante. La vidéo présentait une déconstruction des multiples couches de peintures et gravures pour essayer d’interpréter le sens de cette fresque. L’analyse est très poussée !

À l’extérieur du musée, on retrouve des espèces animales qui vivaient à l’époque de l’homme de Cro-Magnon (à quelques différences près). Ça fait le bonheur des enfants après ces vidéos longues et destinées à un public plus vieux.

Extrait du journal d’Adrien :
« Après on a vu des animaux comme des aurochs, des chèvres, et des chevaux. Un auroch est une sorte de vache. On pouvait rentrer dans l’enclos des chèvres. Il y avait un agneau. »