C’est avec beaucoup de tristesse que nous quittons les Corbières. Notre
route vers notre nouveau gîte en Dordogne nous mène tout d’abord à Cahors. Nous
n’avons que peu de temps, mais nous arrêtons rapidement pour marcher sur son
merveilleux pont Valentré.
Extrait du journal de Clément :
« Sur la route, nous
sommes arrêtés à Cahors et nous avons vu le pont Valentré. Il est fortifié et
sert à surveiller la rivière le Lot. Puisque Cahors est entourée d’eau, il sert
aussi à se promener d’un bord à l’autre. »
Sur le dernier segment de route, nous sommes charmés par les paysages
d’automnes de la Dordogne qui nous rappellent ceux du Québec.
Arrivés à notre gîte, à Sainte-Mondane (près de Sarlat-la-Canéda), la
propriétaire septuagénaire nous accueille en nous offrant une petite boisson.
Les enfants ont droit à un sirop de fraise, maman un apéro à l’abricot et papa
un apéro à la châtaigne. Bon, il faut aimer les trucs sucrés et à la noix…
Notre nouvelle demeure ressemble à une maison d’époque canadienne. La
porte est d’origine avec ses gonds et sa serrure en fer forgé. Nous sommes
complètement isolés en flanc de colline dans la forêt. Les enfants sont
heureux, ils ont une cour gigantesque avec balançoires.
Extrait du journal d’Adrien :
« Notre nouvelle
maison a été construite en 1801. »
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