Ah que nous sommes chanceux ! À notre grand désarroi, nous avions
lu dans notre guide que le gouffre de Padirac avait fermé pour la saison
quelques jours avant notre arrivée dans la région. Or, nous apprenons la veille
à l’office de tourisme de Cahors que le gouffre est exceptionnellement ouvert
jusqu’à… aujourd’hui !
Nous nous levons donc tôt pour ne pas manquer l’opportunité de cette
visite et pour éviter autant que possible la foule (c’est la dernière journée
des vacances scolaires de la région).
Une fois de plus, que nous sommes chanceux! Il n’y a pratiquement
personne au site. Le guide nous apprend qu’en haute saison plusieurs milliers
de personnes visitent le site chaque jour. Le record de l’été dernier est de
près de 6000 personnes en une seule journée. D’après l’affluence que nous
observons, entre 100 et 200 personnes au maximum visiteront le site
aujourd’hui.
Extrait du journal d’Adrien :
« On est descendu à
108 mètres de profondeur (580 marches !). Un peu plus loin, on a fait une
promenade en barque. On a aussi fait de la marche et un guide nous a fait
découvrir des stalagmites et des stalactites. »
Eh oui, nous avons fait une balade en barque de plus de 500m au centre
de la terre suivie d’une randonnée aussi longue. Une aventure
inoubliable ! Le gouffre et sa grotte sont beaucoup plus profonds (de
quelques kilomètres), mais seuls les spéléologues y ont accès. Le gouffre
abrite le Grand Pilier, gigantesque stalactite de plus de 60m de haut et de
2.5m de diamètre. Comme cette stalactite touche maintenant l’eau de la rivière,
il ne peut plus grandir et donc s’élargit lentement au fil des siècles (un centimètre
par 100 ans).
*Nous ne présentons pas beaucoup
de photos parce dès le début du voyage en barque les photos étaient interdites.
On discute de Jules Vernes et son histoire Voyage au centre de la Terre. Nous apprenons que la grotte a été
découverte par un dénommé Édouard-Alfred Martel qui aurait découvert plus de deux
cents grottes à travers le monde. Ce monsieur Martel serait à l’origine du
terme « spéléologue ».
Nous prenons par la suite un « déjeuner » de confit de canard
et d’aligots (purée de pommes de terre à l’aïoli et à la tomme) à Rocamadour,
petit village collé en flanc de falaise avec sa cité religieuse.
Extrait du journal de Clément :
« Après nous sommes
allés à Rocamadour. On a cherché un restaurant et nous avons fini par en trouver
un. Puis nous avons monté le Grand Escalier que plusieurs rois de France ont
déjà monté. En haut, nous accédons à une église collée contre la paroi
rocheuse. »
« J’ai appris qu’on a découvert le corps de Saint-Amadour intact dans
l’église. On dit que la vierge de Rocamadour a sauvé la vie à des
marins. »
C serait le cas de Jacques Cartier et de son équipage en 1536 qui souffraient du
scorbut lors d’un hiver en Nouvelle-France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire